Héros de tout un pays, le général Giap avait infligé une humiliante défaite aux troupes françaises en 1954.
"Je peux confirmer que le général Giap est mort à 18h08" (vers 13 heures en France), a indiqué un responsable gouvernemental sous couvert de l'anonymat. Une source militaire a confirmé l'heure du décès.
Giap,
dernier dirigeant historique du Vietnam communiste encore en vie, était
une des figures les plus adorées de la population après le fondateur du
Parti communiste du Vietnam Ho Chi Minh.
"Repose en paix, héros du peuple. Tu seras toujours notre plus grand général", a écrit un internaute sur Facebook, un des nombreux témoignages inondant les réseaux sociaux avant même l'annonce officielle de sa mort.
Le sénateur républicain américain et ex-candidat à l'élection présidentielle de 2012, John McCain, a rendu un hommage au général vietnamien en saluant sur son compte Twitter "un honorable ennemi".
En 1954, il avait ainsi infligé dans la "cuvette" de Dien Bien Phu (nord-ouest) une cuisante défaite aux troupes colonisatrices françaises, événement fondateur de l'émergence d'un Vietnam indépendant et de la fin de la domination française en Indochine.
Et pendant les 20 années qui ont suivi, ce fils de paysan lettré, à la maîtrise impeccable du français, avait continué de diriger ses troupes pendant la guerre du Vietnam contre les Américains et leurs alliés du Sud-Vietnam, jusqu'à la prise de Saïgon le 30 avril 1975.
En 1982, il avait été sorti du bureau politique du Parti. S'il avait conservé son rang de vice-Premier ministre, il était chargé des Sciences, Technologies et du Planning familial. Il avait finalement été évincé du comité central du Parti en 1991.
"Repose en paix, héros du peuple. Tu seras toujours notre plus grand général", a écrit un internaute sur Facebook, un des nombreux témoignages inondant les réseaux sociaux avant même l'annonce officielle de sa mort.
Le sénateur républicain américain et ex-candidat à l'élection présidentielle de 2012, John McCain, a rendu un hommage au général vietnamien en saluant sur son compte Twitter "un honorable ennemi".
Bourreau des Français
Considéré comme l'un des plus importants stratèges militaires de l'Histoire, cet autodidacte formé à coups de lectures avait réussi grâce à ses tactiques à défaire aussi bien les Français que les Américains.En 1954, il avait ainsi infligé dans la "cuvette" de Dien Bien Phu (nord-ouest) une cuisante défaite aux troupes colonisatrices françaises, événement fondateur de l'émergence d'un Vietnam indépendant et de la fin de la domination française en Indochine.
Et pendant les 20 années qui ont suivi, ce fils de paysan lettré, à la maîtrise impeccable du français, avait continué de diriger ses troupes pendant la guerre du Vietnam contre les Américains et leurs alliés du Sud-Vietnam, jusqu'à la prise de Saïgon le 30 avril 1975.
Peu à peu évincé par le régime
Mais malgré ses succès militaires, sa carrière politique a été brisée par le régime communiste. En 1975, il n'était déjà plus chef de l'armée du Nord-Vietnam communiste, et en conflit ouvert avec le numéro un du régime Le Duan, il avait été petit à petit écarté du pouvoir.En 1982, il avait été sorti du bureau politique du Parti. S'il avait conservé son rang de vice-Premier ministre, il était chargé des Sciences, Technologies et du Planning familial. Il avait finalement été évincé du comité central du Parti en 1991.
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