donderdag 27 november 2014

VSB poëzie prijs


 Afgelopen nacht maakte juryvoorzitter Peter Vandermeersch de nominaties voor de VSB Poëzieprijs 2015 bekend in VPRO's 'Nooit meer slapen' op radio 1. Piet Gerbrandy, Sasja Janssen, Hester Knibbe, Alfred Schaffer en Peter Verhelst maken kans om de prijs te winnen voor hun laatstverschenen bundels. De VSB Poëzieprijs is dé prijs voor Nederlandstalige poëzie en bekroont jaarlijks de beste dichtbundel van het voorgaande jaar met een geldbedrag van € 25.000,-. De uitreiking van de VSB Poëzieprijs 2015 vindt plaats op 28 januari a.s. in de Kunsthal in Rotterdam en is het eerste hoogtepunt van de Poëzieweek 2015. Hieronder leest u meer over de genomineerde bundels en geeft de jury een indruk van de stand van de Nederlandstalige poëzie na het lezen van 107 ingezonden bundels die afgelopen jaar verschenen.

donderdag 20 november 2014

Maria Barnas wint Anna Bijnsprijs 2014


Jaja de oerknal: gedichten
2012472602De derde dichtbundel van Maria Barnas, in 1997 gedebuteerd met de roman 'Engelen van ijs', zet al meteen in het eerste gedicht de toon: 'Angst is een zwerm die rust in een boom. / Of zijn het woorden die zich inktzwart / op de takken verdringen. Het is een vorm // van paniek die opwelt in mij en als opvliegende / zwerm uit mijn keel breekt.' Angst, paniek, oeverloosheid, verdrinken, dood, ontbinding, 'alles valt uit elkaar' in 'deze wereld die me bekend is en vreemd': 'Zolang we lopen doen we met elke stap / een stap in het ongewisse en kunnen we ons // in de geel kermende bermen in de lome namiddag / en in de voorbeeldige wrakken langs de afkoelende / rivier als verlaten huizen in elkaar vergissen.' Dit citaat is kenmerkend voor de adjectivische, nogal expliciete manier van dichten van Barnas. 'Waar men bang voor is', vier overvolle bladzijden lang, somt honderden woorden op waar we bang voor zouden zijn: 'Kennis, everzwijnen, blozen, werken of functioneren, goed nieuws, seks' etc. Eigenlijk voor alles dus. 'Ik sta in het midden van een verbijsterd heelal' - aan deze menselijke conditie probeert Maria Barnas, soms naar mijn smaak wat al te dichterlijk, stem te geven. Anderzijds is zij de eerste die Robben en Ribéry in poëzie laat optreden! Ironie kan haar dus niet vreemd zijn.

donderdag 13 november 2014

Réfugiés, déplacés, migrants: la planète des camps

Des millions d'individus y vivent. Censés être provisoires, ils durent et deviennent des villes. On ne les trouve pourtant sur aucune carte.

La carte des camps (DR) La carte des camps (DR)

«Il faut rendre les camps célèbres...», proclame en préambule l'anthropologue Michel Agier. Après un instant de surprise, le mot d'ordre s'impose. S'il y a un point commun qui relie les différents types de camps contemporains - du camp de réfugiés aux centres de rétention administrative -, c'est le manque de visibilité. Le camp est à l'écart, loin des centres-villes et des voies de communication, on ignore qui y réside, on en parle peu.
Qui songerait à s'y rendre en visite ? En fait, tout est fait pour que ces lieux aient le moins d'existence possible. Tel ce camp de Dadaab ouvert en 1992 dans l'est du Kenya, qui accueille 450.000 réfugiés somaliens, soit quasiment la population de Lyon, et qui n'apparaît nulle part sur les cartes officielles.
C'est cette réalité aussi massive que masquée que vient dévoiler «Un monde de camps», ouvrage collectif dirigé par Michel Agier. «Les camps sont une réalité d'après guerre froide», souligne ce dernier. Certes, le camp, défini comme le fait d'enfermer et de priver de droits des personnes n'ayant commis aucun délit, ne date pas d'hier. L'expression «camp de concentration» voit le jour à la toute fin du XIXe siècle lorsque les Anglais confinent dans des villages de tentes un quart des Boers (principalement les vieillards, les femmes et les enfants).
Dans les années 1930, les régimes totalitaires ont transformé le camp d'enfermement en camp de la mort. Plus tard, les guerres postcoloniales ont jeté sur la route des millions de civils que la communauté internationale a regroupés dans des camps de réfugiés.
Aujourd'hui, la cartographie des camps reflète la géopolitique mondiale: au sud, des camps de réfugiés et de déplacés ; au nord, des centres de détention où l'on enferme les sans-papiers ; dans l'entre-deux, des campements à demi sauvages pour ceux qui tentent le grand passage. Quant aux pays émergents, ils ouvrent des camps de travailleurs qui apportent leurs bras aux immenses chantiers.

La carte que nous publions ci-dessus a été réalisée spécialement pour «l'Obs» par l'équipe de Michel Agier. Mission ardue, tant les informations sont lacunaires dans ce domaine. Le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) ne fournit pas de chiffres synthétiques sur les camps dont il assure la gestion, et les administrations nationales sont encore moins coopératives. Certains pays, comme la Russie et la Chine, restent muets sur la carte: il est vrai qu'ils ne font guère de distinction entre enfermement administratif et prison... La «planète des camps» n'en est pas moins éloquente. Cinq types de lieux y sont représentés:

Les camps de réfugiés

Ce sont les camps «officiels», qui accueillent des individus ayant fui leur pays d'origine. Ils sont administrés principalement par les agences internationales comme le HCR et l'UNRWA, et on en recensait 450 sur l'ensemble du globe dans la période 2010-2013, soit 6 millions de personnes - chiffre qu'il faut gonfler de 1 à 2 millions de personnes pour intégrer l'exode massif de Syriens en Turquie et au Liban depuis un an.
Sur ce total, les plus gros contingents sont les Afghans, les Erythréens, les Somaliens, les Birmans, les Congolais (RDC)... et bien sûr les Palestiniens, qui sont toujours 1,5 million à vivre dans 60 camps ouverts depuis plus de six décennies. Signe de la banalisation de l'état de réfugié: jadis, lorsqu'un migrant se faisait arrêter à la frontière grecque, il se disait palestinien dans l'espoir d'obtenir le statut de demandeur d'asile ; aujourd'hui, les Palestiniens sont devenus des migrants comme les autres.

Les camps de déplacés

Les «déplacés» ont quitté leur habitat d'origine, mais non leur pays. En Haïti, il a fallu créer un millier de camps pour reloger les personnes jetées à la rue par le tremblement de terre de 2010: il en reste encore 400, pour un total de 400.000 personnes. Au Darfour, on recense 65 camps de déplacés. Souvent, on est «déplacé» avant de devenir «réfugié»: c'est le cas en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Birmanie, au Congo... En 2014, on dénombre un millier de camps de déplacés et 6 millions de personnes.

Les campements auto-établis

Il s'agit du regroupement spontané de migrants, parfois des anciens déplacés ou réfugiés, qui cherchent à se rendre dans un pays riche et sûr. Dans l'attente d'un passage, ils s'installent en lisière du pays cible et montent des campements éphémères, autogérés, échappant au contrôle de l'administration locale. On en trouve dans le nord du Maroc, en Grèce, à la frontière américano-mexicaine ou encore autour de Calais, sur la route de l'Angleterre. Il en existe des milliers, mais il est impossible de les dénombrer avec précision.

Les centres de rétention administrative

Contrairement à une idée reçue, le flux de réfugiés et de migrants arrivant en Europe en quête d'un travail et d'un statut reste stable. En revanche, le taux d'accueil s'est effondré, multipliant les situations de clandestinité et des injonctions à quitter le territoire.
Dans les pays riches, ne pas avoir de papiers est devenu un délit qui vous vaut d'être placé dans un centre de rétention administrative. Il y a un millier de centres de rétention dans le monde, dont 400 en Europe. Au moins un million de personnes y ont été enfermées en 2013. Le plus gros centre se situe sur l'île Christmas, en Australie. Il compte 1 500 places et illustre ce que l'on appelle le «modèle australien», très militarisé, proche d'une prison en plein air.

Les camps de travailleurs migrants

aussi, il n'existe pas de chiffres. Dans le sud de la Chine, en Amazonie, en Afrique du Sud, dans les pays du Golfe, ainsi que dans les zones agricoles du sud de l'Espagne et de l'Italie, la main-d'oeuvre immigrée est logée dans des camps éloignés des centres-villes.
«Un monde de camps» décrit par exemple les labour camps installés au Qatar dans les zones industrielles. , près d'un million de travailleurs (Népalais, Philippins...) vivent coupés du monde. La promenade de Doha, le souk et les centres commerciaux leur sont interdits le vendredi, ils n'ont aucun droit, et le passeport est chez l'employeur: très vite, ils renoncent à sortir de l'enceinte du camp, sauf pour aller travailler. Ils y passent quatre ans avant de rentrer au pays. La généalogie du labour camp est intéressante : le dispositif a d'abord été utilisé dans les années 1920 par l'entreprise pétrolière Aramco, elle-même l'ayant copié sur un modèle de logement ségrégationniste !
«Je hais les camps», a déclaré récemment António Guterres, haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés. Le camp fait peur, on préférerait ne pas avoir à y penser. C'est un philosophe italien, Giorgio Agamben, qui a attiré l'attention du monde intellectuel sur le sujet. En 1997, dans le tome I d'«Homo sacer» (Seuil), il montrait que le camp se définit par son régime juridique d'«état d'exception».
La loi commune y est suspendue et l'individu est à la merci d'un pouvoir absolu, qui va jusqu'à celui de donner la mort - les camps d'extermination marquant alors l'aboutissement ultime de la «forme camp». La force de son analyse était de montrer que, à l'ère de la mondialisation, le droit des individus régresse et l'état d'exception tend à devenir la norme. Sa limite fut de considérer chaque lieu d'enfermement comme un camp de la mort en puissance.
C'est après avoir lu Agamben qu'Agier a commencé à travailler sur les camps. Mais il préfère aujourd'hui inscrire ses recherches dans le cadre intellectuel proposé par Hannah Arendt. La philosophe américaine s'est longuement intéressée à la figure de l'apatride qu'elle appelait le «sans-Etat» et où elle voyait la limite de l'Etat-nation.
Car, dès lors qu'un Etat est fondé sur un peuple, il reste toujours des individus qui n'appartiennent pas à ce peuple. Ils deviennent alors ces indésirables que l'on regroupe derrière des barbelés ou dans des baraquements. Ces indésirables n'en ont pas moins le désir de construire leur destin, y compris dans l'espace où ils sont relégués.
Le camp est aussi un lieu de vie, telle est l'ultime leçon d'«Un monde de camps». Un lieu que l'on s'approprie, où l'hyperprécarité finit par engendrer une étonnante stabilité. Un lieu où l'on se frotte à d'autres cultures. Un lieu désirable: à Chatila, camp palestinien du Liban, des migrants syriens, soudanais et sri-lankais, des réfugiés irakiens, des Libanais pauvres sont venus s'installer, et les Palestiniens ne représentent plus qu'une petite moitié de la population.
«Il nous faut admettre que certains habitants aiment leurs camps, souligne Michel Agier. Notre ouvrage veut sortir de la représentation victimaire et montrer comment l'espace du camp est investi par des personnes à qui aucun espace n'a été attribué nulle part.»
Deux exemples piochés dans l'ouvrage: à Agamé (Bénin), les réfugiés togolais ont refusé de retourner au Togo ; et à Sainte-Livrade, dans le Lot-et-Garonne, les descendants des Vietnamiens rapatriés par la France en 1954 continuent de venir passer leurs vacances dans le camp de transit de leur enfance. Certains souhaitent même y revenir pour la retraite...
Eric Aeschimann
Un monde de campssous la direction de Michel Agier
La Découverte, 422 p., 25 euros

dinsdag 11 november 2014

1 novembre : n'oublions pas le rôle des femmes dans la guerre 14-18

Le 11 novembre 1918, Français et Allemands signaient un cessez-le-feu mettant fin à quatre ans de guerre atroce. Chaque année, ce jour est dédié à la mémoire des soldats et du peuple français. Pourtant, on entend rarement parler du rôle des femmes pendant cette Grande Guerre. L'analyse de Pascale Boistard, secrétaire d'État chargée des Droits des Femmes.

Pendant la Grande Guerre, les femmes ont souvent pris le relais de leurs maris, partis au front. (M. EVANS/SIPA)
Les commémorations du 11 novembre font résonner chaque année dans la mémoire collective les grands épisodes d’un conflit désormais éloigné dans le temps. Elles sont aussi l’occasion d’évoquer le front, la vie des soldats, et le sacrifice de millions d’hommes. Chaque année, c’est un juste rappel de notre devoir de construire sans relâche une Europe unie et un monde plus apaisé.   
 Pour assurer cette transmission, il nous faut respecter l’Histoire dans toutes ses dimensions. Les tragédies du front sont bien sûr exceptionnelles par leur horreur et leur ampleur. Mais je souhaite que nous n’oubliions pas que l’histoire de cette guerre fut aussi celle des millions de femmes qui participèrent à l’effort national.

Un effort indispensable à l’économie et à l’effort de guerre
Les femmes de France ont eu un rôle majeur dans ce conflit.
 Seules pour gérer les familles, elles ont travaillé pour faire fonctionner l’économie du pays : 850.000 ont pris la tête de l’exploitation agricole, aidées de 300.000 épouses d’ouvriers agricoles. Elles furent 100.000 infirmières pour soigner les blessés.
 Elles ont fait les travaux les plus pénibles, en faisant tourner les usines : en 1918, elles comptaient pour 25% des effectifs de la métallurgie et ont été mobilisées sur des chaînes de production particulièrement dures, souvent consacrées à la fabrication des munitions.

Les lettres oubliées et disparues des femmes
Le quotidien du front a été raconté par de nombreuses lettres envoyées par les soldats à leurs familles. Mais on sait moins ce que les femmes ont raconté de leur propre combat, de leur travail, de leur vie, de leurs états d’âme.
 Dans cette guerre qui séparait les couples et où s’échangeaient pas moins d’un million de lettres chaque jour entre l’arrière et le front, la plupart des lettres des femmes ont disparu. Lues au champ de bataille, dans la boue des tranchées, elles n’ont pas pu être conservées et transmises comme l’ont été les réponses des hommes, abritées dans les foyers.

Une reconnaissance tardive
En 1918, le massacre avait laissé trois millions de veuves.

Celles qui n’ont pas perdu leur compagnon ont souvent souffert de rester sans nouvelles – souvent le secret des opérations les empêchait de connaître jusqu’au lieu du combat.
 Après la Grande Guerre, le temps sera long pour rétablir ces Françaises dans leurs droits. Malgré leur engagement qui s’est avéré indispensable à la survie de la République Française, elles devront attendre 1945 pour pouvoir voter.
 Dans l’urgence de donner des emplois aux milliers de vétérans de guerre, le gouvernement ira jusqu’à proposer aux ouvrières de l’armement un mois de salaire supplémentaire pour quitter leur poste. Et elles devront même attendre 1972 pour avoir accès à des fonctions égales aux hommes dans l’armée.
 Aujourd’hui, la loi française fait des femmes les égales des hommes dans tous les métiers et tous les droits civiques, nous pouvons aussi commémorer leur existence dans la Grande Guerre : ce qui ne se dit pas, ne s’écrit pas, n’existe pas : je souhaite que nous soyons, femmes et hommes, tous soucieux de cette mémoire.


donderdag 6 november 2014

Lydie Salvayre, lauréate 2014 du prix Goncourt pour "Pas pleurer"

Dans un roman gorgé d'émotion, Lydie Salvayre, fille d'exilés espagnols, revient sur les massacres perpétrés par les franquistes, et sur l'engagement de Bernanos aux côtés des républicains.

Lydie Salvayre, lauréate 2014 du prix Goncourt pour "Pas pleurer" (Sipa) Lydie Salvayre, lauréate 2014 du prix Goncourt pour "Pas pleurer" (Sipa)
Il était passionnément français, catholique et monarchiste. Il avait même épousé la descendante d'un frère de Jeanne d'Arc et son fils avait revêtu l'uniforme bleu de la Phalange. On voit que rien n'inclinait l'auteur de «Sous le soleil de Satan» à soutenir le Frente popular, les communistes, les républicains, et que tout l'incitait à s'engager en faveur des «nationaux».
Mais voilà, en séjour à Majorque quand éclata, en juillet 1936, la guerre civile espagnole, Georges Bernanos fut choqué par la violence barbare et les rafles aveugles de l'armée franquiste, révolté par la complicité de l'Eglise avec les militaires put schistes et sa justification pieuse de la répression sanglante. Sous l'effet de la colère et de l'effroi, l'ancien camelot du roi écrivit «les Grands Cimetières sous la lune», un pamphlet, d'abord paru dans une revue de dominicains, qui lui valut d'être traité par ses amis de dangereux anarchiste et de voir sa tête mise à prix par le général Franco.
La romancière, qui raconte le «dégoût innommable» éprouvé par l'écrivain français devant «le massacre de misérables» perpétré avec la bénédiction des évêques, sait de quoi elle parle. «J'éprouve le même, des années après», écrit-elle dans «Pas pleurer».
Car Lydie Arjona, alias Lydie Salvayre, est née en 1948 (l'année de la mort de Bernanos), dans le sud de la France, d'un couple de républicains espagnols en exil - mère catalane, père andalou. Et, avant de devenir la romancière de «la Compagnie des spectres», elle a été psychiatre à Marseille. Les lois de la mémoire traumatisée, de l'amnésie sélective, mais aussi de la résilience, n'ont pas de secrets pour elle.
Ici, Lydie Salvayre donne à lire les textes horrifiés de Bernanos en même temps qu'elle fait entendre la voix solaire de sa mère nonagénaire, Montse, qui s'exprime dans un formidable (parfois hilarant) sabir franco-espagnol pour raconter son été 36. Elle avait 15 ans. Elle appartenait à ceux que le clergé franquiste appelait «les mauvais pauvres», ceux qui «ouvrent leur gueule».
Avec son frère, Josep, «un rouge», elle croyait aux lendemains qui chantent et à la jeunesse du monde. Elle avait découvert Barcelone et follement aimé un Français de passage, «beau comme un dieu», dont la romancière veut croire que c'était André Malraux et qu'il serait le père de la soeur aînée de Lydie, née en 1937. Pour cacher la faute, elle avait épousé précipitamment Diego, avec qui elle avait fui l'Espagne en janvier 1939 pour échouer dans un village du Languedoc, où elle vit encore aujourd'hui.
« L'été radieux de ma mère, l'année lugubre de Bernanos: deux scènes d'une même histoire», que Lydie Salvayre, entrelaçant ces deux voix lyriques, orchestre avec maestria. Et une fidélité filiale gorgée d'émotion.
Jérôme Garcin
Pas pleurer, par Lydie Salvayre,
Seuil, 282 p., 18,50 euros

zondag 2 november 2014

haiku van de oo-go

oktoberzon
de herfst kan het schudden
blad wil niet vallen

Niels Snoek