Comprendre les mystères cachés derrière les plus célèbres peintures, c’est la mission de L’Art en question, une web-série française, éducative et ludique mais exigeante.
(DR)
"La Naissance de Vénus", le célèbre tableau de Botticelli est-il si
"Renaissance" que ça ? Eh bien pas tant que ça : question perspectives,
la toile est un peu limitée. Quant aux proportions de la déesse la plus
célèbre du Quattrocento, elles tiennent plus aux beautés médiévales qu’à
celles de l’Antiquité. "La Nuit étoilée" de Van Gogh est-elle l’œuvre
d’un marginal génial et un peu azimuté ? Pas vraiment, quand on se
penche sur sa structure très architecturée. Delacroix qui a peint "La
Liberté guidant le peuple" était-il si fan de démocratie que ça ? Non,
non…
On aura compris que le parti pris d’Erwan Bomstein-Erb, le créateur du MOOC (cours en ligne) l’Art en question, n’est pas de prendre les questions d’art par le bout de la lorgnette auquel on s’attendrait. ‘‘Beaucoup de documentaires sur l’art sont des divertissements élégants, un peu inaccessibles au grand public et même parfois sirupeux. "Ah, Van Gogh, quel génie !, Ce n’est pas notre propos’’, précise le trentenaire.
Et de fait, la quarantaine de vidéos accessibles depuis 2009 sur L’Art en question (d’une douzaine de minutes chacune) portant sur les œuvres de Manet, Rodin ou Rembrandt, s’efforcent d’interroger ce qu’elles disent avant de souligner combien elles sont belles ou virtuoses. Le tout gratuitement et sans la moindre pub. ‘‘Notre budget est de 110.000 euros, dont la quasi-moitié a été financée par le mécénat du Google Art Project et l’autre par le ministère de la Culture’’, décrit Erwan Bomstein-Erb. Pas suffisant pour financer une grosse structure associative – même si le fondateur et salarié unique reçoit un petit salaire annuel du ministère de l’Education nationale.
On aura compris que le parti pris d’Erwan Bomstein-Erb, le créateur du MOOC (cours en ligne) l’Art en question, n’est pas de prendre les questions d’art par le bout de la lorgnette auquel on s’attendrait. ‘‘Beaucoup de documentaires sur l’art sont des divertissements élégants, un peu inaccessibles au grand public et même parfois sirupeux. "Ah, Van Gogh, quel génie !, Ce n’est pas notre propos’’, précise le trentenaire.
Pas de révérence a priori
Cet ancien diplômé de HEC a travaillé dans le capital-risque avant de devenir prof de philosophie dans un lycée technologique en Picardie. "La plupart de mes élèves n’avaient pas de culture esthétique et donc, pas de révérence a priori vis-à-vis des 'grands' peintres. Il fallait nourrir la réflexion pour les captiver."Et de fait, la quarantaine de vidéos accessibles depuis 2009 sur L’Art en question (d’une douzaine de minutes chacune) portant sur les œuvres de Manet, Rodin ou Rembrandt, s’efforcent d’interroger ce qu’elles disent avant de souligner combien elles sont belles ou virtuoses. Le tout gratuitement et sans la moindre pub. ‘‘Notre budget est de 110.000 euros, dont la quasi-moitié a été financée par le mécénat du Google Art Project et l’autre par le ministère de la Culture’’, décrit Erwan Bomstein-Erb. Pas suffisant pour financer une grosse structure associative – même si le fondateur et salarié unique reçoit un petit salaire annuel du ministère de l’Education nationale.
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