Jeff Buckley, les anges, une voix inouïe : Jimmy Gnecco
La voix inouïe d’un Américain ami de Jeff Buckley et des anges
La voix de Jimmy Gnecco est tellement cristalline qu’elle
relève déjà plus de la minéralogie que de la musicologie. Voix
cascadeuse flirtant constamment avec les cieux, mais pourtant fermement
accrochée à des mélodies amples et mouvantes, à sa botte (de sept
lieues).
“J’ai grandi dans le New Jersey, et mon seul désir était de m’enfuir”, dit-il. Ce tatoué à voix d’ange est allé plus loin que New York : dans la stratosphère. A des altitudes où seuls Jeff Buckley, Thom Yorke ou Rufus Wainwright parviennent à voltiger avec une telle grâce, un tel affolement, Jimmy Gnecco est un choc, une révélation.
Car là où tant d’autres, avec une facilité aussi insolente pour le chant libre, joueraient vite la Castafiore, le concours d’amygdales, lui ne se pavane jamais dans la démonstration : sobre dans sa flamboyance, humble dans sa démesure, sa voix se contente patiemment, savamment, de labourer l’échine de ses ongles toxiques. Une chanson s’appelle Take a Chance : c’est à vos risques et périls.
“J’ai grandi dans le New Jersey, et mon seul désir était de m’enfuir”, dit-il. Ce tatoué à voix d’ange est allé plus loin que New York : dans la stratosphère. A des altitudes où seuls Jeff Buckley, Thom Yorke ou Rufus Wainwright parviennent à voltiger avec une telle grâce, un tel affolement, Jimmy Gnecco est un choc, une révélation.
Car là où tant d’autres, avec une facilité aussi insolente pour le chant libre, joueraient vite la Castafiore, le concours d’amygdales, lui ne se pavane jamais dans la démonstration : sobre dans sa flamboyance, humble dans sa démesure, sa voix se contente patiemment, savamment, de labourer l’échine de ses ongles toxiques. Une chanson s’appelle Take a Chance : c’est à vos risques et périls.
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