Le prince régent Shotoku fait publier un décret par lequel il favorise l’enracinement du bouddhisme au Japon en le déclarant religion d’État. Il souhaite alors ouvrir l’Empire à l’influence chinoise, tant sur le plan religieux qu’administratif. En 603, il aurait rédigé une Constitution exposant un ensemble de principes moraux inspirés du confucianisme et du bouddhisme. Shotoku favorisera également la construction de nombreux temples bouddhiques, dont le Horyu-ji.
Le titre de Bouddha (terme sanskrit बुद्ध buddha - Masculin ou neutre, féminin: buddhā - « éveillé », participe passé passif de la racine verbale budh-, « s'éveiller »)1, désigne une personne ayant, notamment de par sa sagesse (prajñā), réalisé l'éveil, c'est-à-dire atteint le nirvāna (selon le hīnayāna), ou transcendé la dualité samsara (Saṃsāra)/nirvana (nirvāņa) (selon le Mahāyāna). Il peut être désigné par d'autres qualificatifs : « Bienheureux » (भगवत् bhagavat), « Celui qui a vaincu » (जिन Jina), « Ainsi-Venu » (तथागत Tathāgata)2.
Des nombreux bouddhas, le plus connu demeure le fondateur du bouddhisme, Siddhārtha Gautama, archétype du « Bouddha pur et parfait » (सम्यक्सम्बुद्ध samyaksambuddha).
Geen opmerkingen:
Een reactie posten