Origines du mot
L'origine exacte du mot Pākehā est inconnue, bien qu'il dérive probablement de pakehakeha (des pêcheurs mythiques pour certaines iwi māories) et/ou de pakepakeha (des êtres humanoïdes mythiques, à la peau pâle et aux cheveux pâles ou rouges)
Erreurs fréquentes
On entend parfois, à tort, les interprétations suivantes au sujet du terme Pākehā:
Certains des premiers colons européens vécurent au sein de communautés māori et furent appelés Pākehā Māori.
L'historien Michael King se décrit lui aussi comme un Pākehā, dans son autobiographie Being Pakeha Now (1999).
Michael King discute de ce concept dans son Being Pakeha Now.
Source: Wikipedia
L'origine exacte du mot Pākehā est inconnue, bien qu'il dérive probablement de pakehakeha (des pêcheurs mythiques pour certaines iwi māories) et/ou de pakepakeha (des êtres humanoïdes mythiques, à la peau pâle et aux cheveux pâles ou rouges)
Erreurs fréquentes
On entend parfois, à tort, les interprétations suivantes au sujet du terme Pākehā:
- Il s'agirait d'une adaptation māori de l'insulte "bugger ya" ("va te faire voir" en anglais)
- Le mot viendrait de poaka (porc en māori) et de keha (puce), avec bien sûr des sous-entendus péjoratifs. Les études linguistiques et étymologiques permettent de douter fortement de cette théorie. Puruhi est un terme plus courant pour une puce, et le mot poaka vient de l'anglais porker, ces animaux ayant été introduits en Nouvelle-Zélande par les colons britanniques.
Sens
Le Concise Māori Dictionary (Reed/Kāretu, 1990) définit ainsi le terme Pākehā: "étranger (généralement une personne blanche)", tandis que le dictionnaire anglo-māori / māori-anglais de Briggs (1990) définit un Pākehā comme "une personne blanche".
D'autres termes pour désigner un Pākehā sont "Européen de Nouvelle-Zélande", "Néo-Zélandais européen" et parfois "Caucasian New Zealanders" ou "Blancs néo-zélandais".Certains des premiers colons européens vécurent au sein de communautés māori et furent appelés Pākehā Māori.
Acceptation du mot
Les attitudes des Pākehā vis-à-vis de ce terme varient. Certains l'emploient avec fierté pour désigner leur identité néo-zélandaise, par opposition à l'identité européenne de leurs ancêtres. D'autres s'opposent à cet emploi, et soutiennent que le terme Pākehā est insultant, puisqu'il sous-entendrait que les personnes blanches en Nouvelle-Zélande seraient des étrangers, même s'il n'est pas comparable au terme japonais gaijin. D'autres rejettent toute différentiation ethnique et préfèrent employer le terme "Néo-Zélandais" pour tout habitant de la Nouvelle-Zélande.
L'historienne Judith Binney se décrit elle-même comme une Pākehā et explique: "Je pense qu'il s'agit du terme le plus simple et le plus pratique. C'est le nom que nous donnent les Māori. Il n'a pas de sous-entendus péjoratifs, malgré ce qu'en pensent certains; il s'agit d'un terme descriptif. Je pense qu'il est bon d'avoir un nom conféré par les habitants de ce pays, parce que c'est ce que je suis".L'historien Michael King se décrit lui aussi comme un Pākehā, dans son autobiographie Being Pakeha Now (1999).
Identité culturelle
Bon nombre de Pākehā ne perçoivent aisément pas l'existence d'une culture pākehā. Alors que la culture māori est bien reconnue, celle des Pākehā tend à ne pas se distinguer de la culture néo-zélandaise au sens large.
Les aspects les mieux reconnaissables de la culture pākehā sont souvent étiquetés "Kiwiana". La culture néo-zélandaise inclut des éléments māori, pākehā mais également (et plus récemment) du monde entier.Michael King discute de ce concept dans son Being Pakeha Now.
Source: Wikipedia
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