dinsdag 9 oktober 2012

Sansal et Grossman lancent une ONU des écrivains

Créé le 08-10-2012 à 13h00 - Mis à jour à 13h25

C'était ce week-end, à Strasbourg. Le romancier algérien et son alter ego israélien ont posé les bases d'un «rassemblement mondial des écrivains pour la paix». 

Ils ont profité du premier Forum mondial de la démocratie organisé par le Conseil de l'Europe pour lire ensemble, l’un en français, l’autre en anglais, un texte qu’ils ont écrit à quatre mains. 

 
L'écrivain algérien Boualem Sansal, en octobre 2011 à Francfort, lorsqu'il a reçu le prestigieux Prix de la paix des libraires allemands. (Sipa)
L'écrivain algérien Boualem Sansal, en octobre 2011 à Francfort, lorsqu'il a reçu le prestigieux Prix de la paix des libraires allemands. (Sipa)

«Nous voilà à nouveau face aux dangers»

Le constat de départ est simple: c’est que si la réconciliation franco-allemande a été possible, contrairement à ce que semblaient prétendre plusieurs siècles d’une histoire particulièrement houleuse, «le reste du monde» ne va pas fort. Pire, le «projet de paix» lancé après les abominations nazies «ne concernait que l’Occident». Résultat: «nous voilà à nouveau face aux dangers».
David Grossman
David Grossman est né à Jérusalem en 1954. Il est une des figures majeures de la littérature israélienne. On lui doit notamment "l'Enfant zigzag" et "Une femme fuyant l'annonce" (prix Médicis étranger en 2011). (Sipa)
(...) Et comme on ne manque par ailleurs ni de disciples de Hobbes ni d’adeptes du choc des civilisations, ce genre de mouches du coche nous change un peu. Une première liste de signataires est promise pour le 11 octobre.

(...)Y trouvera-t-on le nom d’Haruki Murakami? Il y a quelques jours, au motif que des éditeurs chinois se mettent à boycotter la littérature japonaise, lui aussi sortait de son silence habituel pour dire son inquiétude face aux tensions croissantes entre les deux géants d’Extrême-Orient.

 



 

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