dinsdag 30 oktober 2012

LSD: comment ça s'écrit ?

Créé le 24-10-2012 à 20h46 - Mis à jour le 28-10-2012 à 13h45
Le sous-marin jaune des Beatles. (Sipa)
Le sous-marin jaune des Beatles. (Sipa)

Claro publie, cette rentrée, «Tous les diamants du ciel» (Actes Sud, 20 euros), roman qui démarre à Pont-Saint-Esprit, en 1951, quand une étrange fournée de pain plonge les habitants d'une petite ville du Gard dans la démence. Un jeune garçon, Antoine, découvre cet étrange plaisir qui ne s'appelle pas encore LSD. Sur fond de guerre froide et de conquête spatiale, on suit son errance pendant la parenthèse hallucinée des sixties et sa rencontre avec Lucy Diamond, tenancière d'un sex-shop parisien, ex-junkie recrutée par la CIA pour tester les effets du LSD sur la population.
Avec cette épopée lyrique et paranoïaque, garantie sans descente, Claro a réussi là où beaucoup ont échoué. Le genre psychédélique est risqué. (...) Claro, lui, a trouvé la tonalité délicate qui permet d’évoquer le trip.
 Les personnes qu’il croise ne sont plus qu’une galerie de grimaces, et leur démarche semble celle de ministres découvrant dans le journal le portrait de leur maîtresse décapitée. Les femmes voisines, délaissées par leur janissaire, ont lâché sur la ville un harem de canetons et de porcelets, que les eaux du Rhône finissent par ensorceler puis noyer, culs blancs et ventres roses dérivant en bonne intelligence.»

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