maandag 29 oktober 2012

Accros aux écrans : nos enfants, ces mut@nts / "what the Internet is doing to our brains?"

Créé le 25-10-2012 à 17h08 - Mis à jour le 27-10-2012 à 11h11

Dès le berceau, ils passent une partie de leur vie devant les tablettes, ordinateurs, et autres smartphones... quel impact sur leur développement ?

"Une révolution à l'échelle de l'humanité, comme le dit le psychiatre Boris Cyrulnik.(...) Nous avons devant nous de véritables mutants." Les petits d'hommes, échographiés en 3D avant leur naissance, ouvrent aujourd'hui les yeux dans un univers numérisé. Autour d'eux, partout, des écrans, tablettes, ordinateurs, smartphones, jeux vidéo.(...) Dès leur entrée à l'école, ils passeront en moyenne cinq heures quotidiennes avec eux. Au collège, ils auront tous un portable avec lequel ils enverront, dans une novlangue de leur cru, en moyenne 83 SMS par jour : "Takacroir !"...

Difficulté à se concentrer, à communiquer avec les autres, à se projeter, baisse de l'empathie seraient les symptômes d'une génération de zappeurs élevés en 3D. Dans "The Shallows : What the Internet Is Doing to Our Brains" (traduit, aux éditions Robert Laffont, sous le titre : "Internet rend-il bête ?"), en lice l'an dernier pour le prix Pulitzer, le journaliste américain Nicholas Carr fait le même diagnostic. Et prédit même, après un siècle de progression de l'intelligence - le fameux effet Flynn (1) -, une baisse du QI. Elle serait, selon lui, déjà observée en Grande-Bretagne et en Norvège, deux pays convertis précocement à internet et aux smartphones.[SAMEDI] Nos enfants, ces mut@nts En France en 2009, 90% des jeunes de 12 à 17 ans avaient accès à internet, 83% possédaent au moins une consome de jeux, 85% un téléphone mobile. (Gérard Launet/Maxppp)

"Nous tous, parents, chercheurs, enseignants, devons réagir pour continuer de transmettre à nos enfants, à côté de leur intelligence, rapide, fluide, fragmentée, notre mode de pensée plus lent, plus profond. S'ils parviennent à jongler avec les deux, ils feront des merveilles".
Aujourd'hui, on n'a pas le cerveau vide, on a le cerveau libre. Nous pouvons nous concentrer sur l'intelligence inventive." C'est vrai. Pour une minorité. Les profs, eux, voient davantage de butineurs adeptes du copier-coller que de futurs Bill Gates.
 

 

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