woensdag 2 januari 2013

L'EBM, la machine qui peut sauver le livre


Espresso Book Machine (EBM) (SIPA USA)


Elle coûte 70.000 euros, occupe 2 mètres carrés au sol et fabrique n'importe quel ouvrage relié en moins de temps qu'il n'en faut pour avaler un café. L'avenir de la librairie?

Telle une bactérie qui apprend à résister aux antibiotiques, la librairie est peut-être en train de muter pour répondre à l'envahissement des liseuses électroniques. Il s'ouvre ici et là des librairies qui pourraient en principe ne contenir aucun livre, mais qui offrent les services d'une imprimante passablement monstrueuse, nommée Espresso Book Machine (EBM). La première a vu le jour à New York, en 2007 (invention de l'année, d'après le «Time Magazine»).

Vous voulez acheter «Madame Bovary»; vous entrez, vous dites bonjour, et vous demandez «Madame Bovary». Le libraire se connecte à une base de données, par exemple On Demand Books, télécharge le texte. Pendant que la machine travaille, vous avez à peine le temps de boire un café, toute l'opération dure quelques minutes: l'EBM imprime le livre, en noir et blanc pour le texte, en couleur pour la couverture, colle la reliure, et le recrache dans un panier. Vous payez et vous partez, avec le volume en poche, un vrai livre, que vous pourrez lire sans liseuse, sans pile, sans connexion internet, que vous pourrez prêter à vos amis ou donner à vos enfants. 

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