L'EBM, la machine qui peut sauver le livre

Elle coûte 70.000 
euros, occupe 2 mètres carrés au sol et fabrique n'importe quel ouvrage 
relié en moins de temps qu'il n'en faut pour avaler un café. L'avenir 
de la librairie?
Telle une bactérie qui apprend à résister aux 
antibiotiques, la librairie est peut-être en train de muter pour 
répondre à l'envahissement des liseuses électroniques. Il s'ouvre ici 
et là des librairies qui pourraient en principe ne contenir aucun livre,
 mais qui offrent les services d'une imprimante passablement 
monstrueuse, nommée Espresso Book Machine (EBM). La première a 
vu le jour à New York, en 2007 (invention de l'année, d'après le «Time 
Magazine»).
Vous voulez acheter «Madame Bovary»; vous entrez, vous dites bonjour, et
 vous demandez «Madame Bovary». Le libraire se connecte à une base de 
données, par exemple On Demand Books, télécharge le texte. Pendant 
que la machine travaille, vous avez à peine le temps de boire un café, 
toute l'opération dure quelques minutes: l'EBM imprime le livre, en noir
 et blanc pour le texte, en couleur pour la couverture, 
colle la reliure, et le recrache dans un panier. Vous payez et vous 
partez, avec le volume en poche, un vrai livre, que vous pourrez lire 
sans liseuse, sans pile, sans connexion internet, que vous pourrez 
prêter à vos amis ou donner à vos enfants.  
 
 
 
 
          
      
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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