donderdag 17 januari 2013

Comment nos enfants sont devenus des tyrans

Désirés, choyés, gâtés, les enfants-rois ne supportent plus ni autorité ni contrariétés. Mais ne sont pas forcément heureux pour autant.Comment nos enfants sont devenus des tyrans (LEVY BRUNO/SIPA)

Parents déboussolés, instituteurs excédés, pédiatres qui réclament le retour de la bonne vieille punition d'antan, psychiatres vent debout contre l'héritage de Françoise Dolto et son fameux " l'enfant est une personne ", tous lancent le même cri d'alarme : halte au " tout à l'ego " de l'enfant. Le gamin tyran serait en train de devenir un phénomène de société. Désiré, adoré, adulé, choyé, gâté, il ne supporte plus ni autorité, ni contrariétés, ni le moindre petit refus.
Alors que la part du budget familial consacrée aux jouets a doublé en cinquante ans et que les parents ont dépensé 137 euros par chérubin pour Noël (25% de plus qu'en 2011), les spécialistes de la petite enfance sont formels. Dans leurs cabinets, ils voient de plus en plus défiler des mômes hauts comme trois pommes mais déjà drogués au plaisir immédiat... Comment la jeunesse d'aujourd'hui s'est muée en despote ? Comment leurs parents ont fait d'eux des pachas ? Comment résister au "moi, moi, moi"
Les enfants rois ne sont donc pas heureux ?
- Effectivement. L'intolérance à la frustration est une souffrance. Dès que l'enfant n'a pas ce qu'il veut, dès que cela ne se passe plus comme il souhaite, que les autres ne se comportent pas comme il l'entend, il ne va pas bien. Il est souvent plus facile de " soigner " un enfant victime de l'autoritarisme qu'un enfant en refus d'autorité, un enfant mal dans sa peau qu'un enfant sûr de lui, qui ne débarrasse jamais la table, se lave quand il en a envie, veut que l'école soit " fun ", arrête le foot parce que " c'est nul ", veut jouer de la guitare, mais pas apprendre le solfège...

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