vrijdag 28 december 2012

Les tribulations d'un Papou en France

Créé le 26-12-2012 à 16h38 - Mis à jour le 27-12-2012 à 12h54

Cela fait dix ans que Mundiya, chef de la tribu des Hulis, sillonne l'Hexagone. Il rapporte chez lui des films, des objets... Et, dernièrement, trois danseuses du Lido.

Mundiya Kepanga, chef de la tribu des Hulis lors de son passage à Paris. (Marc Dozier)
Mundiya Kepanga, chef de la tribu des Hulis lors de son passage à Paris. (Marc Dozier)
Il y a bien des choses que Mundiya Kepanga pourrait exporter en France. A commencer par la manière de régler les conflits au pays des Hulis. En cette fin d'année, le quinquagénaire papou qui, du fin fond de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, répond sur son vieux Nokia à l'appel venu de Paris, sort d'un tunnel de négociations. Mais il est heureux : "Tous les cochons, annonce-t-il, ont été donnés."
Après des mois de conflit. A coups d'arc et de flèches, de hache et de machette.
Dans la tribu des Hulis, dont Mundiya Kepanga est l'un des innombrables chefs, un mort vaut cinquante bêtes. Soit cinq fois plus qu'une épouse ? "Vous avez beaucoup de bonnes remarques sous la langue", répond l'homme.
Mundiya (prononcez "Moudijé" en langue papoue) cultive une gouaille toute méridionale et un humour très British. Il ne sait ni lire ni écrire. Se nourrit des patates douces qu'il fait paisiblement pousser autour de sa case. Se transforme en guerrier quand les tribus ennemies attaquent. Mais, à ce jour, il est sans doute l'agriculteur papou qui connaît le mieux l'Hexagone.
Les tribulations d'un Papou en France

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