vrijdag 2 november 2012

« Une image vaut mille mots. » Confucius

L'ombre portée, une image naturelle, différente de l'original ; déjà métaphoriquement utilisée dans son « mythe de la caverne » par Platon.

«  Qu'entend-on par image ? Dans le monde romain, l'imago désignait un portrait de l'ancêtre en cire, placé dans l'atrium et porté aux funérailles. Le droit d'images, réservé aux personnes nobles, leur permettait d'établir et de conserver leur lignage. Étymologiquement, l'image figure donc le portrait d'un mort.

Plusieurs périodes d'iconoclasme religieux ou politique ont marqué l'histoire de l'art et de la pensée. Aujourd'hui l'image en tant qu'œuvre de création est aussi protégée par le droit (via la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques en Europe), à des fins notamment commerciales, y compris post-mortem.


L'interdiction faite dans la Bible ou le Coran de fabriquer des images et de se prosterner devant elle (troisième commandement) renvoie l'image au statut de la personne et particulièrement à celui de la Divinité. La querelle des images a secoué l'occident du quatrième au septième siècle de notre ère, en opposant «iconophiles» et «iconoclastes». Elle renvoie au questionnement sur la nature divine ou non de l'image.


 « Nous rappelons que dans la religion chrétienne "Dieu créa l'homme à son image". Ce terme d'image, fondateur ici, n'évoque plus une représentation visuelle mais une ressemblance. L'homme-image d'une perfection absolue, pour la culture judéo-chrétienne, rejoint le monde visible de Platon, ombre, « image » du monde idéal et intelligible au fondement de la philosophie occidentale. Du mythe de la caverne à la bible, nous avons appris que nous sommes nous même des images, des êtres ressemblant au beau, au bien et au sacré.  »

 La religion protestante dans sa relation avec la divinité, préfère la lecture des textes sacrés à celle de l'image (Ajouter qu'il y a eu un iconoclasme protestant, spéc. calviniste

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