ATD Quart-Monde / Vierde wereld

Ontstaan en doelstelling

De Beweging ATD Vierde Wereld is internationaal actief en stelt zich open voor alle politieke of religieuze overtuigingen. Zij werd opgericht door Père Joseph Wresinski en de gezinnen in een barakkenkamp voor daklozen, bij Parijs. Haar bedoeling is, samen met deze gezinnen, de mensheid te bevrijden van extreme armoede en gaat daarvoor bij de armsten in de leer. Zij nodigt iedereen uit om zich achter hen te scharen in deze strijd voor een menswaardig leven voor iedereen.

Werking ATD Vierde Wereld wordt gedragen en bezield door teams van vrijwilligers. Onder hen personen die extreme armoede meemaken of meegemaakt hebben. Verder permanente volontairs uit alle landen, die hun leven voor langere tijd verbinden bij de armste mensen.  En verder burgers die zich als medestander of vriend in hun eigen omgeving inzetten, om daar de uitsluiting een halt toe te roepen en de activiteiten van de beweging te ondersteunen. Activiteiten opdat niemand nog ooit zou aanvaarden dat mensen voor niets meetellen en dat de mensenrechten met de voeten getreden worden. On trouve un exemple dans la monographie ‘Grande Pauvreté : Fatalité ou Injustice ? Une des familles les plus pauvres d’Europe prend la parole’ (à la page 80), écrite par Henri van Rijn, volontaire ATD Quart Monde, et cette famille : "Quand, à la fin du mois de mars 1916 (pendant la Première Guerre mondia­le), l’Allemagne avertit qu’elle envahira les Pays‑Bas (…) toutes les permissions (pour les militaires) sont supprimées. La menace allemande continue à peser. Cependant, à partir de juin 1916, Willem est "rayé des contrôles (de l’armée des Pays‑Bas)" après 33 ans de service (à cause des problèmes que posent ses jambes et d’une hernie). Une pension annuelle de 360 florins lui est accordée en prime. Par la suite, Willem âgé de 60 ans essaie d’arrondir un peu sa pension en exerçant le métier de ’garçon de courses’. Quand, en 1993, je raconte cela à André, son arrière‑petit‑fils, il se demande où Willem allait chercher le courage de travailler de cette façon, lui que ses jambes faisaient déjà souffrir depuis des années." Le projet Fonto a démarré en septembre 2000 et s’est installé en mars 2001 à Delft (Pays-Bas). Il veut rendre l’histoire de ceux qui ont vécu des situations de misère en Europe à ceux qui les vivent aujourd’hui, afin de renforcer leur dignité et leur fierté et de faire grandir chez les non-pauvres le respect et la compréhension, de telle sorte que ces personnes et familles deviennent, au même titre que d’autres, des partenaires dans la construc­tion d’une société démocratique où les Droits de l’Homme soient réalisés pour chacun. Fonto s’oriente surtout vers l’histoire des personnes, familles et groupes qui ont vécu des situations d’extrême pauvreté, tout en la resituant dans le cadre de l’histoire générale. A Ommer­schans (Pays‑Bas) existait entre 1820 et 1889 une ’Colonie pénitentiaire et de mendiants’. C’était une institution très dure, à régime militaire. Là, dans un coin du cimetière aujourd’hui envahi par des arbres et de la broussail­le, 5.448 person­nes sont enterrées, dont 500 enfants, sans aucun signe commémora­tif. A la même époque, une colonie de force identique à Merksplas (Belgique) fut créée, ainsi qu’une deuxième aux Pays-Bas à Veenhuizen.