Malabron, issu de la chanson de Gaufrey et de Huon de Bordeaux, est « semblable à un nuiton » qui nage plus vite que le saumon. Il est capable de prendre l'apparence d'un poisson
à volonté, grâce à une peau dont il se revêt, et de se rendre invisible
avec une cape. Il se change aussi en bœuf ou en cheval. Effrayant, il
est couvert de fourrure, bossu, doté d'yeux rouges et de dents pointues. Contrairement au « roi de féerie » Aubéron, il ne semble pas issu de la tradition celtique.
Zéphyr (ou Zéphir), personnage du roman de Perceforest au XIVe siècle, est la première « image accomplie du lutin » selon Claude Lecouteux, Christine Ferlampin-Acher précisant qu'il est issu de « données folkloriques et littéraires » : présenté comme un ange déchu, à la fois « bon et cruel, pitoyable et effrayant, facétieux », au début du roman, il joue des tours en prenant la forme de chevaux, d'oiseaux et de cerfs, en se cachant dans des cadavres et en lançant des enchantements pour tromper les gens. Il ne sort que la nuit et habite la boue, la vase et les eaux sales. Christianisé, il se repentit en punissant les hommes malfaisants, et en devenant le protecteur de Troïlus.
Le personnage de Puck, présenté comme un sylphe ou un elfe (elf) dans la version originale du Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, est souvent désigné comme un lutin dans les traductions françaises. Farceur et doté du pouvoir de commander aux éléments, il est très largement issu du folklore populaire des îles britanniques.
La littérature française fait régulièrement référence au lutin, entre autres dans Pantagruel de Rabelais en 1532, chez Étienne Pasquier en 1586 et chez Montesquieu en 1734.
En Italie, le personnage d'Arlequin, présent dans la commedia dell'arte à partir du XVIe siècle, est probablement issu d'Hellequin, qui lui-même partage des points communs avec le lutin, comme sa capacité à se rendre invisible et son habitude de jouer des tours aux cavaliers.
Le conte de Grimm en allemand Die Wichtelmänner, paru en 1812, est traduit en français par Les Lutins.
Zéphyr (ou Zéphir), personnage du roman de Perceforest au XIVe siècle, est la première « image accomplie du lutin » selon Claude Lecouteux, Christine Ferlampin-Acher précisant qu'il est issu de « données folkloriques et littéraires » : présenté comme un ange déchu, à la fois « bon et cruel, pitoyable et effrayant, facétieux », au début du roman, il joue des tours en prenant la forme de chevaux, d'oiseaux et de cerfs, en se cachant dans des cadavres et en lançant des enchantements pour tromper les gens. Il ne sort que la nuit et habite la boue, la vase et les eaux sales. Christianisé, il se repentit en punissant les hommes malfaisants, et en devenant le protecteur de Troïlus.
Le personnage de Puck, présenté comme un sylphe ou un elfe (elf) dans la version originale du Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, est souvent désigné comme un lutin dans les traductions françaises. Farceur et doté du pouvoir de commander aux éléments, il est très largement issu du folklore populaire des îles britanniques.
La littérature française fait régulièrement référence au lutin, entre autres dans Pantagruel de Rabelais en 1532, chez Étienne Pasquier en 1586 et chez Montesquieu en 1734.
En Italie, le personnage d'Arlequin, présent dans la commedia dell'arte à partir du XVIe siècle, est probablement issu d'Hellequin, qui lui-même partage des points communs avec le lutin, comme sa capacité à se rendre invisible et son habitude de jouer des tours aux cavaliers.
Le conte de Grimm en allemand Die Wichtelmänner, paru en 1812, est traduit en français par Les Lutins.
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