Le lutin est une créature humanoïde nocturne de petite taille, issue au sens strict du folklore et des croyances populaires de certaines régions françaises comme le Berry, la Normandie et la Picardie. Les Ardennes et la Wallonie connaissent un génie domestique très proche sous le nom de nuton. En Bretagne, les korrigans sont assimilés à des lutins, tandis que dans les Alpes, le nom de servan est employé. Probablement inspiré des divinités du foyer et de « petits dieux » païens tels que les sylvains, les satyres et les Pénates, son nom dérive de l'influence linguistique du dieu romain Neptune et/ou du celte Nuada, tous deux liés à l'eau.
En plus de sa taille réduite, le lutin est réputé pour son espièglerie, son don de métamorphose et d'invisibilité, son côté facétieux bienfaisant ou malfaisant, son obsession pour les femmes à l'origine du mot « lutiner », sa susceptibilité, et surtout son habitude de s'occuper des foyers humains, en particulier des écuries.
La confusion entre le lutin, le nain des pays germaniques et l'elfe des pays scandinaves est fréquente depuis le Xe siècle en Europe de l'Ouest, le mot « lutin » étant spécifique aux langues romanes, et surtout à la France. Des centaines de petites créatures aux noms différents peuvent être désignées comme des « lutins », désormais un terme générique pour le petit peuple masculin en France.Des tomtes, équivalent scandinave du lutin, vus par John Bauer en 1909.Plusieurs créatures du petit peuple, dont des lutins, sont visibles sur Fairy Feller's Master-Stroke, une huile sur toile de Richard Dadd réalisée entre 1855 et 1864, conservée à la Tate Gallery de Londres.Dessin de John Bauer (1882-1918) représentant un lutin à cheval.
En plus de sa taille réduite, le lutin est réputé pour son espièglerie, son don de métamorphose et d'invisibilité, son côté facétieux bienfaisant ou malfaisant, son obsession pour les femmes à l'origine du mot « lutiner », sa susceptibilité, et surtout son habitude de s'occuper des foyers humains, en particulier des écuries.
La confusion entre le lutin, le nain des pays germaniques et l'elfe des pays scandinaves est fréquente depuis le Xe siècle en Europe de l'Ouest, le mot « lutin » étant spécifique aux langues romanes, et surtout à la France. Des centaines de petites créatures aux noms différents peuvent être désignées comme des « lutins », désormais un terme générique pour le petit peuple masculin en France.Des tomtes, équivalent scandinave du lutin, vus par John Bauer en 1909.Plusieurs créatures du petit peuple, dont des lutins, sont visibles sur Fairy Feller's Master-Stroke, une huile sur toile de Richard Dadd réalisée entre 1855 et 1864, conservée à la Tate Gallery de Londres.Dessin de John Bauer (1882-1918) représentant un lutin à cheval.
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