Un nouveau printemps, sans Babette celui-là, avant bien d'autres à venir...

Un nouveau printemps s'avance pas à pas
sans toi
s'ajoute un an à mon propre calendrier
le tien s'est bien trop vite arrêté.

Comment dire ma peine
de te savoir absente
de notre quotidien?

L'attente est vaine,
mais la joie latente
de t'espérer bien

Là où est ta demeure.
Ou bien est-ce un leurre
de te vouloir exister
même loin de nous, même désertée?

Plus jamais de douleurs,
plus jamais de blessures,
on te veut sereine et sûre,
sans aucune peur.

Un nouveau printemps est prêt à s'installer
sans toi
Mon coeur s'est désemballé.
Il reste coi.