Avignon 1972 / Jeanne |
Willy Ronis:"J'ai fait de la photo buissonnière toute ma vie"
Un livre de nus féminins, en noir et blanc, commentés par Philippe
Sollers, une exposition Paris en couleur, à Toulouse, une autre dans la
capitale : il y a à peine un an, à 98 ans, Willy Ronis animait toujours
l'actualité de la photo. Pourtant, le dernier des photographes
humanistes - après la disparition de Cartier-Bresson, de Boubat et de
Doisneau - ne sortait plus guère de son petit appartement du XXe
arrondissement de Paris. Il a photographié Picasso, Aragon, la France de
l'abbé Pierre et le Paris d'avant Paris-Plages. Il a fait vivre mieux
que personne le Front populaire, les guinguettes, les amoureux des ponts
de Seine. Ses clichés sont devenus des cartes postales... Ce fils d'un
émigré juif d'Odessa et d'une pianiste lituanienne, qui vient de
s'éteindre, s'était raconté à Christine Kerdellant.
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