dinsdag 20 augustus 2013

Le franc CFA / franc de la communauté finacière africaine / En 1958, le franc CFA était le « franc de la communauté française d'Afrique »

Le franc CFA (franc des Colonies françaises d'Afrique et aujourd'hui franc de la Communauté financière africaine, en espagnol et en portugais, franco CFA) est le nom de deux monnaies communes à plusieurs pays d'Afrique constituant en partie la zone franc d'Afrique centrale (CEMAC) et la zone franc d'Afrique de l'Ouest (UEMOA).
En Afrique, les zones franc constituent des espaces monétaires et économiques. Ces ensembles, formés d'États et de territoires, sont issus de l'évolution et des transformations de l'ancien empire colonial français et d'États qui n'étaient pas des colonies françaises comme le Cameroun et le Togo (d'abord colonies allemandes), la Guinée équatoriale (espagnole) et la Guinée-Bissau (portugaise). Après l'accession à l'indépendance, la plupart des nouveaux États ont choisi de rester dans un ensemble monétaire homogène, dont le cadre institutionnel a été rénové et qui a été structuré par un système de change commun. Leurs devises sont des contrevaleurs à parité fixe avec l'euro, dont la valeur est garantie par le Trésor public français, dans le cadre du traité de Maastricht.

1 € = 655,957 F CFA (XAF ou XOF)
Créé initialement en 1939, juste avant la Seconde Guerre mondiale, de fait le franc CFA est officiellement né le 26 décembre 1945, jour où la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire international (FMI). Il signifie alors « franc des colonies françaises d'Afrique ». Il est alors émis par la caisse centrale de la France d'outre-mer.
Il s'agit alors de restaurer l’autorité monétaire française dans ces territoires qui ont été isolés de la métropole durant la seconde guerre mondiale, et ont souffert de la raréfaction des échanges, et ont dû parfois créer des émissions locales appuyées sur d'autres devises que le franc français (par exemple le dollar US), voire accepter des émissions fantaisistes par les troupes armées, ou accepter la monnaie des occupants, comme ce fut le cas pour les protectorats et territoires français en Asie, alors que ces territoires, et les institutions financières locales publiques et privées, doivent gérer leurs dettes extérieures à la fin du conflit mondial.

 La série de billets actuelle a été mise en circulation en 2003.
Sur chaque pièce et au recto des billets est représenté le logo de la BCEAO, un poisson-scie stylisé. Celui-ci représente une figurine en bronze employée anciennement par les Akan pour peser l'or. Dans leur mythologie, cette espèce incarne la puissance de la mer, la fécondité et la prospérité.

Sénégal (wolof), Mali (bambara), Côte d'Ivoire (baoulé) & Bénin (fongbé)

Dans les marchés, les échanges se font en français en franc CFA ou en dërëm (de l'arabe dirham, lui-même issu de la drachme grecque) en Wolof, langue nationale du Sénégal. Un dërëm vaut cinq francs (au Sénégal). C'est-à-dire qu'on compte le nombre de pièces de 5 francs nécessaires à l'échange, plutôt que le nombre de francs en soi.

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