Huit mois après avoir commencé la traduction de ses pages, le réseau social destiné aux créatifs a lancé en grande pompe sa version française mardi à Paris.
Atelier décoration de cupcakes, brochettes de bonbons, photobooth :
dans un luxueux salon privé proche des Champs-Elysées, on chouchoute les
200 invités - blogueurs et médias - de Pinterest. Pas de doute, le
réseau social a tenu à lancer en grande pompe sa version française mardi
11 juin. Sur le site, les membres verront désormais plus de contenu
localisé dans l’outil de recherche et dans les flux de catégories. Ils
trouveront aussi des liens vers plus de domaines français ainsi que des
"pins" (épingles) avec des descriptions en français.
Les équipes de Pinterest, présentes dans la capitale depuis trois semaines, ouvrant régulièrement leurs portes aux "pinners" qui le souhaitent, ont lancé du même coup une campagne de communication appelée "Epingler c’est partager". 300 blogueurs se chargent ainsi de présenter leur vision de Pinterest durant un mois, sans oublier d’introduire les blogueurs qui en parleront le lendemain. Une opération similaire ("Pin it forward") vient de prendre fin au Royaume-Uni.
"En partageant des tableaux et en échangeant de nouvelles idées, je peux [...] communiquer de manière visuelle et d’une façon extraordinaire avec d’autres passionnés", écrit par exemple Petite Poulou. "Je déniche chaque jour de nouvelles images : des images que je découvre, que je regarde, qui m’apprennent bien des choses sur ceux qui les ont prises et qui me donnent envie d’aller voir chez eux. Surtout je partage. Pour moi Pinterest est surtout et d’abord un lieu de partage entre amateurs ou passionnés" confie lui Dorian cuisine.
Même son de cloche lors de la soirée à Paris. Elodie, qui tient le blog La Fabrique à Mariage avoue être "accro" au service : "Dès que j’ai quelques minutes de libre, je consulte Pinterest sur mon portable.". Arnaud est plus mitigé, et stupéfait devant le nombre de filles, en large majorité ce soir-là. "Si j’ai ouvert un Pinterest, c’est simplement pour promouvoir mon blog VeryGoodLord, tout comme je suis présent sur Facebook et Twitter."
Lancé en version bêta en 2010, Pinterest est un réseau social qui s’appuie sur le partage de photographies. Via ce scrapbook virtuel, les utilisateurs diffusent via des "pins" (épingles) classés dans des "boards" (tableaux) des clichés glanés sur internet. L’entreprise californienne ne communique pas de données, mais selon ComScore, Pinterest aurait atteint 48,7 millions d’utilisateurs en février 2013.
Pour Enid Hwang, "les profils sont très différents : on trouve des directeurs artistiques, des agences de publicité, des mères au foyer ou des gens qui collectionnent des citations. Aux Etats-Unis, il y a davantage de femmes sur Pinterest, mais on remarque que la proportion est plus équilibrée en Europe, avec des hommes qui s’intéressent à la mode ou aux automobiles."
Exemple de compte Pinterest : la blogueuse mode et beauté sur "Et pourquoi pas Coline ?"
"Nous offrons un service qui n’existe pas ailleurs, poursuit-elle. Vous ne pouvez pas utiliser Google pour trouver un cadeau pour votre mère ou pour redécorer votre intérieur, parce que ce sont des choses subjectives. Sur Pinterest, vous suivez des gens en vous basant sur leurs goûts, en trouvant des 'boards' qui vous plaisent. Pinterest n’est pas une perte de temps, mais un outil utile. Ce que vous avez vu sur Pinterest, vous allez le reproduire dans la vraie vie."
Les équipes de Pinterest rentreront jeudi dans leur siège de San Francisco, afin de débriefer leur séjour français. Pour l’instant, on ne parle pas d’ouvrir un bureau à Paris. Même si une offre d’emploi pour un directeur France est déjà disponible sur le site.
Les équipes de Pinterest, présentes dans la capitale depuis trois semaines, ouvrant régulièrement leurs portes aux "pinners" qui le souhaitent, ont lancé du même coup une campagne de communication appelée "Epingler c’est partager". 300 blogueurs se chargent ainsi de présenter leur vision de Pinterest durant un mois, sans oublier d’introduire les blogueurs qui en parleront le lendemain. Une opération similaire ("Pin it forward") vient de prendre fin au Royaume-Uni.
"En partageant des tableaux et en échangeant de nouvelles idées, je peux [...] communiquer de manière visuelle et d’une façon extraordinaire avec d’autres passionnés", écrit par exemple Petite Poulou. "Je déniche chaque jour de nouvelles images : des images que je découvre, que je regarde, qui m’apprennent bien des choses sur ceux qui les ont prises et qui me donnent envie d’aller voir chez eux. Surtout je partage. Pour moi Pinterest est surtout et d’abord un lieu de partage entre amateurs ou passionnés" confie lui Dorian cuisine.
Même son de cloche lors de la soirée à Paris. Elodie, qui tient le blog La Fabrique à Mariage avoue être "accro" au service : "Dès que j’ai quelques minutes de libre, je consulte Pinterest sur mon portable.". Arnaud est plus mitigé, et stupéfait devant le nombre de filles, en large majorité ce soir-là. "Si j’ai ouvert un Pinterest, c’est simplement pour promouvoir mon blog VeryGoodLord, tout comme je suis présent sur Facebook et Twitter."
Suivre des gens en vous basant sur leurs goûts
"Pinterest est imprégné de la culture française, avec beaucoup d’images de nourriture, de mode, de cuisine...", explique Enid Hwang, community manager et porte-parole de la sociéte, elle-même early adopter du réseau social (le n°367 exactement).Lancé en version bêta en 2010, Pinterest est un réseau social qui s’appuie sur le partage de photographies. Via ce scrapbook virtuel, les utilisateurs diffusent via des "pins" (épingles) classés dans des "boards" (tableaux) des clichés glanés sur internet. L’entreprise californienne ne communique pas de données, mais selon ComScore, Pinterest aurait atteint 48,7 millions d’utilisateurs en février 2013.
Pour Enid Hwang, "les profils sont très différents : on trouve des directeurs artistiques, des agences de publicité, des mères au foyer ou des gens qui collectionnent des citations. Aux Etats-Unis, il y a davantage de femmes sur Pinterest, mais on remarque que la proportion est plus équilibrée en Europe, avec des hommes qui s’intéressent à la mode ou aux automobiles."
"Nous offrons un service qui n’existe pas ailleurs, poursuit-elle. Vous ne pouvez pas utiliser Google pour trouver un cadeau pour votre mère ou pour redécorer votre intérieur, parce que ce sont des choses subjectives. Sur Pinterest, vous suivez des gens en vous basant sur leurs goûts, en trouvant des 'boards' qui vous plaisent. Pinterest n’est pas une perte de temps, mais un outil utile. Ce que vous avez vu sur Pinterest, vous allez le reproduire dans la vraie vie."
Un futur bureau à Paris ?
Outre cette utilisation très DIY-friendly, les marques se placent également sur la plateforme. En France, on trouve notamment Vogue Paris (41.000 abonnés), L'Occitane (6.700), L'Oréal (1.600) ou Monoprix (1.250). Avec ce nombre peu élevé d'abonnés, il n'est pas certain qu’elles rentabilisent leur investissement sur le réseau social, mais pour Enid Hwang, "elles veulent faire partie de la conversation. Pinterest peut entraîner un effet vertueux de bouche-à-oreille". Mais il faut également noter que le potentiel économique de Pinterest reposerait sur la possibilité de renvoyer vers des liens de commerce en ligne, selon les analystes. Toujours est-il que l'entreprise américaine indique que sa priorité est pour l'heure le développement international.Les équipes de Pinterest rentreront jeudi dans leur siège de San Francisco, afin de débriefer leur séjour français. Pour l’instant, on ne parle pas d’ouvrir un bureau à Paris. Même si une offre d’emploi pour un directeur France est déjà disponible sur le site.
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