Plusieurs milliers de personnes, 6.000 selon la police, ont défilé
dimanche 24 juin à Paris contre le fascisme, une quinzaine de jours
après la mort de Clément Méric et de nombreuses vitrines ont été dégradées sur leur passage.
Quatorze personnes ont été interpellées, "notamment pour port d'arme prohibé", en marge de cette manifestation a annoncé le ministère de l'Intérieur. Le ministre Manuel Valls "tient à saluer le travail sur le terrain des services de la préfecture de police qui vont continuer à exploiter les nombreuses vidéos enregistrées tout au long de ce rassemblement."
"Au passage du cortège, de nombreuses vitrines, notamment d'établissements bancaires, ainsi que du mobilier urbain, ont été saccagés par des casseurs qui ne respectent pas l'esprit de ce rassemblement", selon le ministre. "Ce sont des groupes ultra-radicaux de casseurs violents et très mobiles qui étaient venus en découdre", a précisé une source proche du dossier.
Défilant derrière des banderoles proclamant "Le fascisme tue, l'islamophobie tue", ou représentant le visage de Clément Méric tué le 5 juin à paris dans une rixe opposant antifascistes et militants d'extrême droite, les manifestants ont scandé "Clément, Clément, antifa" ou "Pas de quartiers pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers".
Mais le rassemblement dépassait la simple revendication antifasciste, des affiches et banderoles dénonçant pêle-mêle l'islamophobie ou les actes homophobes. "On est là pour montrer qu'on ne renonce pas à un certain nombre de choses (...) Il faut riposter et refuser la volonté d'exclure de ces gens là", explique Raynaldo Vidal, 55 ans, militant du Nouveau parti anticapitaliste(NPA). "C'est inimaginable que quelqu'un puisse mourir pour ses engagements", a estimé Ronan Rosec, de SOS Homophobie.
Au passage du cortège, des personnes ont agité des drapeaux français et de la Manif pour tous à la fenêtre d'un immeuble, suscitant la colère d'un groupe de manifestants qui ont forcé la porte de l'immeuble et l'ont tagué. Le cortège s'est dispersé en fin d'après-midi place de la Bataille de Stalingrad (XIXe).
A Strasbourg, quelque 200 personnes se sont rassemblées sur la principale place de la ville, à l'appel notamment du PCF et du Parti de gauche.
Les militants ont déployé des banderoles proclamant "No pasarán" et "Dissolution des groupes fascistes" et scandé "Tolérance zéro pour les racistes et les fachos". Des militants allemands, venus en voisin, portaient une banderole adressée à Clément Méric, sur laquelle était inscrit en allemand: "Pas de pardon, pas d'oubli, repose en paix Clément".
Quatorze personnes ont été interpellées, "notamment pour port d'arme prohibé", en marge de cette manifestation a annoncé le ministère de l'Intérieur. Le ministre Manuel Valls "tient à saluer le travail sur le terrain des services de la préfecture de police qui vont continuer à exploiter les nombreuses vidéos enregistrées tout au long de ce rassemblement."
"Au passage du cortège, de nombreuses vitrines, notamment d'établissements bancaires, ainsi que du mobilier urbain, ont été saccagés par des casseurs qui ne respectent pas l'esprit de ce rassemblement", selon le ministre. "Ce sont des groupes ultra-radicaux de casseurs violents et très mobiles qui étaient venus en découdre", a précisé une source proche du dossier.
"Clément, Clément, antifa"
Le cortège dense et hétéroclite s'est élancé vers 15h de la place de l'Opéra (IIe), rassemblant des militants de partis politiques (NPA, Parti de Gauche), des groupes anarchistes, des associations (Attac, SOS homophobie) et des syndicats (Unef, CGT).Défilant derrière des banderoles proclamant "Le fascisme tue, l'islamophobie tue", ou représentant le visage de Clément Méric tué le 5 juin à paris dans une rixe opposant antifascistes et militants d'extrême droite, les manifestants ont scandé "Clément, Clément, antifa" ou "Pas de quartiers pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers".
Mais le rassemblement dépassait la simple revendication antifasciste, des affiches et banderoles dénonçant pêle-mêle l'islamophobie ou les actes homophobes. "On est là pour montrer qu'on ne renonce pas à un certain nombre de choses (...) Il faut riposter et refuser la volonté d'exclure de ces gens là", explique Raynaldo Vidal, 55 ans, militant du Nouveau parti anticapitaliste(NPA). "C'est inimaginable que quelqu'un puisse mourir pour ses engagements", a estimé Ronan Rosec, de SOS Homophobie.
"Tolérance zéro pour les racistes et les fachos"
Vêtus de noir, une trentaine de manifestants ont déployé pendant quelques minutes une banderole sur la façade de l'Opéra fustigeant le fascisme, avant un défilé rythmé par des bruits de fumigènes et de pétards.Au passage du cortège, des personnes ont agité des drapeaux français et de la Manif pour tous à la fenêtre d'un immeuble, suscitant la colère d'un groupe de manifestants qui ont forcé la porte de l'immeuble et l'ont tagué. Le cortège s'est dispersé en fin d'après-midi place de la Bataille de Stalingrad (XIXe).
A Strasbourg, quelque 200 personnes se sont rassemblées sur la principale place de la ville, à l'appel notamment du PCF et du Parti de gauche.
Les militants ont déployé des banderoles proclamant "No pasarán" et "Dissolution des groupes fascistes" et scandé "Tolérance zéro pour les racistes et les fachos". Des militants allemands, venus en voisin, portaient une banderole adressée à Clément Méric, sur laquelle était inscrit en allemand: "Pas de pardon, pas d'oubli, repose en paix Clément".
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