La conseillère municipale de Combs-la-Ville qui avait posté sur son profil Facebook un pastiche de la publicité Banania, a démissionné de ses fonctions.
La conseillère municipale UMP de Combs-la-Ville
(Seine-et-Marne), qui avait posté sur son profil Facebook une image "Y'a
pas bon Taubira" pastichant une publicité Banania, a démissionné lundi
18 novembre de ses fonctions, a indiqué l'élue.
"Je quitte la vie politique par la petite porte, atterrée par l'ampleur qu'a pris cette affaire. Je regrette énormément tout ce qui s'est passé", a dit Claudine Declerck, en larmes. "Je vais écrire une lettre d'excuses à Mme Taubira. Ce n'était absolument pas pour la blesser, j'ai toujours eu d'excellents rapports avec les gens de couleur", a poursuivi cette retraitée de 67 ans, qui se dit "brisée" et qui prend désormais des tranquillisants.
Elle était aussi l'une des vice-présidentes du syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) de Sénart, l'organisme qui dirige cette ville-nouvelle à une trentaine de kilomètres au sud-est de Paris. "Jeudi, un autre représentant siégera au SAN de Sénart", a confirmé le député-maire de Combs-la-Ville Guy Geoffroy.
La ministre déléguée à la Francophonie Yamina Benguigui avait estimé vendredi que "cette femme de l'UMP devait être condamnée". Le parquet de Melun n'a pas ouvert d'enquête préliminaire, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
"La morale de cette histoire que est l'on doit toujours faire preuve de discernement quand on est élu de la République", a déclaré Guy Geoffroy. "L'ambiance de notre société est tellement délétère que le comportement irréprochable des élus doit protéger la démocratie parlementaire", a-t-il poursuivi.
"Je quitte la vie politique par la petite porte, atterrée par l'ampleur qu'a pris cette affaire. Je regrette énormément tout ce qui s'est passé", a dit Claudine Declerck, en larmes. "Je vais écrire une lettre d'excuses à Mme Taubira. Ce n'était absolument pas pour la blesser, j'ai toujours eu d'excellents rapports avec les gens de couleur", a poursuivi cette retraitée de 67 ans, qui se dit "brisée" et qui prend désormais des tranquillisants.
Elle était aussi l'une des vice-présidentes du syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) de Sénart, l'organisme qui dirige cette ville-nouvelle à une trentaine de kilomètres au sud-est de Paris. "Jeudi, un autre représentant siégera au SAN de Sénart", a confirmé le député-maire de Combs-la-Ville Guy Geoffroy.
"Faire preuve de discernement"
Mi-septembre, cette élue avait republié depuis un groupe Facebook baptisé "Fidèles sarkozystes de l'UMP" une image de la Garde de Sceaux avec l'inscription "Y'a pas bon Taubira". Ce commentaire avait suscité vendredi un tollé à gauche comme à droite, la ministre de la Justice étant déjà la cible ces dernières semaines de nombreuses attaques racistes.La ministre déléguée à la Francophonie Yamina Benguigui avait estimé vendredi que "cette femme de l'UMP devait être condamnée". Le parquet de Melun n'a pas ouvert d'enquête préliminaire, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
"La morale de cette histoire que est l'on doit toujours faire preuve de discernement quand on est élu de la République", a déclaré Guy Geoffroy. "L'ambiance de notre société est tellement délétère que le comportement irréprochable des élus doit protéger la démocratie parlementaire", a-t-il poursuivi.
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