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Dans l'édition 2013 de son "portrait social", l'Insee dessine le visage d'une société française confrontée à une crise qui n'en finit pas.
Pause déjeuner à la Défense (Chauveau - Sipa)
Emploi, salaires, logement, santé… L'Insee a livré mercredi
13 novembre l'édition 2013 de son "portrait social" de la France.
Grilles, tableaux, courbes et colonnes de données statistiques dessinent
le visage d'une société française confrontée à une crise qui n'en finit
pas. L'Institut national de la statistique cette année mettre le focus
sur la fécondité des Français et les jeunes décrocheurs du système
scolaire. L'œil est pourtant inévitablement attiré vers d'autres
éclairages comme le marché du travail ou les conditions de vie. Aussi
froids que fascinants, ces alignements de chiffres permettent de mieux
appréhender les difficultés que nous traversons. Que retenir de ces
travaux ?
Sur 2012, 2,8 millions de personnes sont au chômage au sens du Bureau international du travail (BIT).
Certes plus modérée que les années précédentes, (+0,6 point en 2009 et +0,5 point en 2010), la hausse du taux de pauvreté se poursuit avec +0,3 point en 2011.
Sur les 60 dernières années, la seule autre baisse de la consommation avait été enregistrée en 1993.
Dans le privé, une baisse de revenu salarial intervient aussi pour les jeunes et les séniors : -1,1% pour les plus de 55 ans.
En 2011, le revenu salarial annuel moyen est de 20.050 euros. Un chiffre qui masque des disparités importantes, entre les femmes et les hommes notamment : le revenu salarial annuel moyen des femmes est de 17.250 euros quand celui des hommes s'élève à 22.640 euros. Les moins de 25 ans sont à 7.060 euros quand les plus de 55 ans sont à 24.930 euros. Le quart des salariés les moins payés est à 4.056 euros et le quart des mieux payés a un revenu salarial moyen de 40.350 euros. En 1956, la moyenne du quart le plus bas était de 3.064 euros et celle du quart le plus haut de 36.779 euros.
En moyenne, un ménage de primo-accédants de moins de trente ans empruntait sur 20 ans en 2005, 24 ans en 2007 et 25 ans depuis 2008.
Dans le secteur libre, le taux d'effort des locataires en secteur libre atteint 27% en 2011, soit une hausse de 2,5 points depuis 2005.
L'étude de l'Insee souligne que cette croissance est très majoritairement due au "solde naturel", c'est-à-dire la différence entre le nombre de naissance et le nombre de décès (+251.000), bien plus qu'au solde migratoire, la différence entre les entrées et les sorties du territoire (+54.000).
L. M. - N. O.
- Le taux de chômage : +0,6 point
Sur 2012, 2,8 millions de personnes sont au chômage au sens du Bureau international du travail (BIT).
- Le taux de pauvreté : +0,3 point
Certes plus modérée que les années précédentes, (+0,6 point en 2009 et +0,5 point en 2010), la hausse du taux de pauvreté se poursuit avec +0,3 point en 2011.
- La consommation des ménages : -0,4%
Sur les 60 dernières années, la seule autre baisse de la consommation avait été enregistrée en 1993.
- Le revenu salarial dans le public : -0,7%
Dans le privé, une baisse de revenu salarial intervient aussi pour les jeunes et les séniors : -1,1% pour les plus de 55 ans.
En 2011, le revenu salarial annuel moyen est de 20.050 euros. Un chiffre qui masque des disparités importantes, entre les femmes et les hommes notamment : le revenu salarial annuel moyen des femmes est de 17.250 euros quand celui des hommes s'élève à 22.640 euros. Les moins de 25 ans sont à 7.060 euros quand les plus de 55 ans sont à 24.930 euros. Le quart des salariés les moins payés est à 4.056 euros et le quart des mieux payés a un revenu salarial moyen de 40.350 euros. En 1956, la moyenne du quart le plus bas était de 3.064 euros et celle du quart le plus haut de 36.779 euros.
- La durée d'emprunt des jeunes : 25 ans
En moyenne, un ménage de primo-accédants de moins de trente ans empruntait sur 20 ans en 2005, 24 ans en 2007 et 25 ans depuis 2008.
- Le taux d'effort des locataires : 27%
Dans le secteur libre, le taux d'effort des locataires en secteur libre atteint 27% en 2011, soit une hausse de 2,5 points depuis 2005.
- Les mauvaises conditions de travail : +6%
- La population française : +0,47%
L'étude de l'Insee souligne que cette croissance est très majoritairement due au "solde naturel", c'est-à-dire la différence entre le nombre de naissance et le nombre de décès (+251.000), bien plus qu'au solde migratoire, la différence entre les entrées et les sorties du territoire (+54.000).
L. M. - N. O.
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