Créé le 01-02-2013
La secrétaire d'Etat américaine quitte son poste ce vendredi. Longtemps mal-aimée, elle est aujourd'hui en pole position pour la course à la Maison-Blanche en 2016.
Hillary Clinton, le 31 janvier 2013. (Manuel Balce Ceneta/AP/SIPA)Longtemps, elle a été la mal-aimée. Trop ambitieuse, trop autoritaire, trop puissante à la Maison Blanche, l’ex First Lady a eu beau soutenir vaillamment son coureur de jupons de mari durant l’affaire Lewinsky et tenter de couvrir ses frasques, elle a eu bien du mal à gagner le cœur des Américains. Sa titanesque réforme de santé s’est soldée par un fiasco. Pour les républicains, la First Lady est alors la virago gauchiste par excellence, une "socialiste", comme ils disaient avec mépris, qui ne sait pas rester à sa place de "première épouse", et milite, horreur, en faveur de l’avortement.
Quant aux démocrates, ils ne savent pas trop quoi en penser. Qui est elle, cette diplômé de Yale aux dents qui semblent rayer le plancher ? Une opportuniste ou une femme de convictions ? Intelligente, déterminée, compétente, oui, sans aucun doute. Mais est-elle "aimable" ? Elle n’a ni le charme, ni le charisme de Bill. Dans cet univers politique éminemment affectif, elle n’a jamais su, un peu comme Mitt Romney, se faire "aimer" de son propre camp et elle en a longtemps payé le prix. Son âpre campagne contre Barack Obama durant les primaires démocrates pour la course aux présidentielles de 2008, n’a rien arrangé. Oui, Hillary Rodham Clinton revient de loin.
Devenue "cool" contre toute attente.
Geen opmerkingen:
Een reactie posten