En invitant à une rencontre de prière Shimon Peres et Mahmoud Abbas, le pape François effectue un geste historique et inédit au Vatican.
Le pape François entouré de Mahmoud Abbas et Shimon Peres. (RICCARDODELUCA/POOL/AFP)
Le pape François
a exhorté dimanche 8 juin les Palestiniens et les Israéliens et tous
les peuples du Moyen-Orient à faire preuve de "courage" en faveur de la
paix, affirmant qu'"il faut plus de courage pour la paix que pour la
guerre".
Devant les présidents israélien Shimon Peres et palestinien Mahmoud Abbas dans les jardins du Vatican, le pape a ajouté : "Il faut du courage pour dire oui à la négociation et non aux hostilités, oui au respect des accords et non aux provocations, oui à la sincérité et non à la duplicité."
"Beaucoup trop de ces fils sont tombés, victimes innocentes de la guerre et de la violence, plantes arrachées en pleine vigueur. C'est notre devoir de faire en sorte que leur sacrifice ne soit pas vain. Que leur mémoire insuffle en nous le courage de la paix, la force de persévérer dans le dialogue à tout prix, la patience de tisser jour après jour la trame toujours plus solide d'une cohabitation respectueuse et pacifique", a-t-il poursuivi.
"L'histoire nous enseigne que nos seules forces ne suffisent pas. Plus d'une fois, nous avons été proches de la paix, mais le malin, par divers stratagèmes, a réussi à l'empêcher. C'est pourquoi nous sommes ici [...] Nous ne renonçons pas à nos responsabilités, mais nous invoquons Dieu comme un acte de suprême de responsabilité, face à nos consciences et face à nos peuples", a-t-il encore ajouté.
Le président israélien Shimon Peres a lui exhorté les Palestiniens et Israéliens à "une paix entre égaux", affirmant que "c'est notre mission d'apporter la paix à nos enfants".
Devant les présidents israélien Shimon Peres et palestinien Mahmoud Abbas dans les jardins du Vatican, le pape a ajouté : "Il faut du courage pour dire oui à la négociation et non aux hostilités, oui au respect des accords et non aux provocations, oui à la sincérité et non à la duplicité."
"Abattre les murs de l'inimitié"
"Le monde, a-t-il plaidé, est un héritage que nous avons reçu de nos ancêtres, mais c'est aussi un don à nos enfants : des enfants qui sont fatigués et épuisés par les conflits et désireux de parvenir à l'aube de la paix, des fils qui nous demandent d'abattre les murs de l'inimitié et d'emprunter la voie du dialogue et de la paix"."Beaucoup trop de ces fils sont tombés, victimes innocentes de la guerre et de la violence, plantes arrachées en pleine vigueur. C'est notre devoir de faire en sorte que leur sacrifice ne soit pas vain. Que leur mémoire insuffle en nous le courage de la paix, la force de persévérer dans le dialogue à tout prix, la patience de tisser jour après jour la trame toujours plus solide d'une cohabitation respectueuse et pacifique", a-t-il poursuivi.
"L'histoire nous enseigne que nos seules forces ne suffisent pas. Plus d'une fois, nous avons été proches de la paix, mais le malin, par divers stratagèmes, a réussi à l'empêcher. C'est pourquoi nous sommes ici [...] Nous ne renonçons pas à nos responsabilités, mais nous invoquons Dieu comme un acte de suprême de responsabilité, face à nos consciences et face à nos peuples", a-t-il encore ajouté.
Donne-nous le courage de dire : 'plus jamais la guerre', 'avec la guerre tout est détruit !'".
"Cette rencontre, a-t-il rappelé aux deux présidents, est accompagnée par la prière de très nombreuses personnes, appartenant à diverses cultures, patries, langues et religions"."Une paix entre égaux"
Le président palestinien Mahmoud Abbas a adressé de son côté à Allah, le dieu des musulmans, une prière pour "une paix globale et juste pour notre pays et notre région", au cours d'une "invocation pour la paix" au Vatican.Le président israélien Shimon Peres a lui exhorté les Palestiniens et Israéliens à "une paix entre égaux", affirmant que "c'est notre mission d'apporter la paix à nos enfants".
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