En 1859, le chemin de fer relie Joinville à Paris. Aujourd'hui encore, les guinguettes de Joinville-le-Pont sont à ne pas manquer.
Le dimanche, "à Joinville-le-Pont pon ! pon!", la foule des parigots
en mal de verdure et de soleil se précipite sur les bords de Marne pour
goûter en famille, ou avec "Maimaine" des moules-frites chez Gégène.
Ambiance bon enfant, accordéon et petit vin blanc. En prime, le spectacle attendrissant d'étourneaux plus ou moins juvéniles tournoyant en cadence sur un parquet presque centenaire. L'allée des Guinguettes est évidemment le lieu à ne pas manquer.
Mais, si l'odeur de la friture et les bals musette vous collent la nausée, inutile d'insister... La ville regorge de promenades, tout aussi charmantes et bien plus bucoliques. Sur le pont de Joinville, à quelque 200 mètres de la sortie du RER, un ascenseur descend au paradis : l'île Fanac, soit 4 hectares noyés dans les arbres où cohabitent joyeusement d'heureux propriétaires de pavillons foutraques nichés sous l'herbe folle, une école de musique - dans une ancienne guinguette - et les athlètes en culottes courtes des clubs de canoë ou d'aviron de la ville. Bâtiments publics et aires de jeux pour enfants occupent le sud de l'île.
Quelques bancs de pierre, de l'herbe sauvage et un petit chemin terreux bordé de saules pleureurs plantent un décor de campagne anglaise. Au nord, petits chalets et imposantes demeures s'alignent derrière des murs de pierre ou des haies sauvages. Compter une petite demi-heure pour faire le tour de l'île en laissant vagabonder son esprit au fil de l'eau. La remontée se fait par le même chemin. Le retour en ville peut surprendre. Mais quelques mètres plus loin, sur le pont, un nouvel escalier permet de regagner les rives de la Marne.
A gauche, direction les guinguettes - vingt minutes de marche comprenant un passage déstabilisant sous l'autoroute A4 -. Pour retrouver Gégène, mieux vaut délaisser le large en passant quai de Polangis et s'attarder quai de Béthune ou quai d'Anjou.
Ce bras de la Marne, avec son petit pont et ses jolis jardins à fleur d'eau, est un paysage de carte postale. S'il est l'heure de déjeuner et qu'il fait beau, une halte s'impose à "La Toupie enchantée". Ce vieux bistrot est depuis quatre ans l'adresse incontournable de Joinville, et sa jolie terrasse surplombant la Marne, avec ses lampadaires blancs et les volutes de sa ferronnerie, a un parfum de paradis.
L'estomac et l'esprit en paix, regagner le port de plaisance de Joinville par le quai Gabriel-Péri. Les bateaux y ondulent doucement sur le passage des péniches chargées de sable, et quelques bateaux électriques disponibles à la location attendent les amateurs de navigation douce. Une balade à ne pas manquer, avec ou sans canotier, car tout est beau "quand on s'promène au bord de l'eau".
Ambiance bon enfant, accordéon et petit vin blanc. En prime, le spectacle attendrissant d'étourneaux plus ou moins juvéniles tournoyant en cadence sur un parquet presque centenaire. L'allée des Guinguettes est évidemment le lieu à ne pas manquer.
Mais, si l'odeur de la friture et les bals musette vous collent la nausée, inutile d'insister... La ville regorge de promenades, tout aussi charmantes et bien plus bucoliques. Sur le pont de Joinville, à quelque 200 mètres de la sortie du RER, un ascenseur descend au paradis : l'île Fanac, soit 4 hectares noyés dans les arbres où cohabitent joyeusement d'heureux propriétaires de pavillons foutraques nichés sous l'herbe folle, une école de musique - dans une ancienne guinguette - et les athlètes en culottes courtes des clubs de canoë ou d'aviron de la ville. Bâtiments publics et aires de jeux pour enfants occupent le sud de l'île.
Quelques bancs de pierre, de l'herbe sauvage et un petit chemin terreux bordé de saules pleureurs plantent un décor de campagne anglaise. Au nord, petits chalets et imposantes demeures s'alignent derrière des murs de pierre ou des haies sauvages. Compter une petite demi-heure pour faire le tour de l'île en laissant vagabonder son esprit au fil de l'eau. La remontée se fait par le même chemin. Le retour en ville peut surprendre. Mais quelques mètres plus loin, sur le pont, un nouvel escalier permet de regagner les rives de la Marne.
A gauche, direction les guinguettes - vingt minutes de marche comprenant un passage déstabilisant sous l'autoroute A4 -. Pour retrouver Gégène, mieux vaut délaisser le large en passant quai de Polangis et s'attarder quai de Béthune ou quai d'Anjou.
Ce bras de la Marne, avec son petit pont et ses jolis jardins à fleur d'eau, est un paysage de carte postale. S'il est l'heure de déjeuner et qu'il fait beau, une halte s'impose à "La Toupie enchantée". Ce vieux bistrot est depuis quatre ans l'adresse incontournable de Joinville, et sa jolie terrasse surplombant la Marne, avec ses lampadaires blancs et les volutes de sa ferronnerie, a un parfum de paradis.
L'estomac et l'esprit en paix, regagner le port de plaisance de Joinville par le quai Gabriel-Péri. Les bateaux y ondulent doucement sur le passage des péniches chargées de sable, et quelques bateaux électriques disponibles à la location attendent les amateurs de navigation douce. Une balade à ne pas manquer, avec ou sans canotier, car tout est beau "quand on s'promène au bord de l'eau".