John Steinbeck a obtenu le prix Nobel par défaut. Les
archives du comité suédois, nous apprenait «Libération» le week-end
dernier, ont été rendues publiques pour l’année 1962. Un membre de
l’Académie écrivait alors: «Il n’y a aucun candidat évident pour le prix et le comité se retrouve dans une situation peu enviable.»
On trouvait pourtant, en plus de l’auteur des «Raisins de la colère»,
Jean Anouilh, Lawrence Durrell ou Karen Blixen. Aujourd’hui, le choix
est plus facile, puisque chaque année, un candidat formidable se détache
aisément du lot, comme Tomas Tranströmer, Mo Yan ou Herta Müller. Tout de même autre chose.AnouilhBlixen
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