Dans un numéro de la «NRF» consacré à la littérature et à la chanson, on trouve un trésor: un entretien inédit de 1963 avec Aragon sur la chanson.
Contrairement au père Hugo, qui avait interdit aux chansonniers de toucher à ses poèmes («Défense de déposer de la musique au pied de mes vers»), Aragon adorait voir les siens mis en musique, chantés par Brassens, Ferré ou Ferrat.En effet, l'écrivain «portait une attention vigilante aux aventures de la voix. Lieu privilégié de l'ivresse et de l'infini des sentiments, la musique ne pouvait que rencontrer ses vers», écrit Nicolas Mouton, admirateur éperdu de l'auteur du «Paysan de Paris», qui travaille depuis des années à une thèse sur «les Archives audiovisuelles d'Aragon (1937-1977) - Un opéra sans partition».
Des recherches qui lui valent de figurer au sommaire du surprenant et passionnant numéro que «la Nouvelle Revue française» consacre aux liens entre littérature et chanson».
Aragon, Elsa Triolet et Léo FerréBrassensJean Ferrat
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