Créé le 26-12-2012 à 16h38 - Mis à jour le 27-12-2012 à 12h54
Cela fait dix ans que Mundiya, chef de la tribu des Hulis, sillonne l'Hexagone. Il rapporte chez lui des films, des objets... Et, dernièrement, trois danseuses du Lido.
Après des mois de conflit. A coups d'arc et de flèches, de hache et de machette.
Dans la tribu des Hulis, dont Mundiya Kepanga est l'un des innombrables chefs, un mort vaut cinquante bêtes. Soit cinq fois plus qu'une épouse ? "Vous avez beaucoup de bonnes remarques sous la langue", répond l'homme.
Mundiya (prononcez "Moudijé" en langue papoue) cultive une gouaille toute méridionale et un humour très British. Il ne sait ni lire ni écrire. Se nourrit des patates douces qu'il fait paisiblement pousser autour de sa case. Se transforme en guerrier quand les tribus ennemies attaquent. Mais, à ce jour, il est sans doute l'agriculteur papou qui connaît le mieux l'Hexagone.
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