zondag 23 december 2012

Départ-Dieu






On en parle dans les bistrots. On en cause à l’Elysée, dans les dîners en ville. Et sans doute dans les files d’attente à Pigalle, les salons du IXe, les confessionnaux, les boutiques lait-œufs-fromage, les réunions de R-UMP (« Courage, Fillon ! » ou « Copé sur la terre et au ciel »), les conclaves de publicitaires, les salles de dentistes, les kiosques de gares, les séances de francs-maçons rite écossais, les séminaires de motivation de traders, les parties de carte de la rue des Mirilitons, voire les partouzes de Dédé la Sardine. Il n’y a qu’un sujet de conversation : le départ de Depardieu.











Par 22 décembre 2012

















http://cinema.nouvelobs.com/media/std_article/22/22784/formatted_image/top_home_image.jpg?1356000218





Big Gégé a pris ses cliques, ses toques et ses claques, et est allé s’installer au pays de Till l’Espiègle, de Tintin et de Léon Degrelle. La maison, montrée sous toutes les coutures à la télé, ne paie pas de mine : elle est aussi gaie qu’un centre culturel du goulag. Le plat pays, autour, ne ressemble pas aux Caraïbes. Ce n’est pas un exil doré, c’est une cabane pour éleveur de biques. 





(...)











A ce propos, je suis bien certain que Dieu habite à Néchin aussi. Un pays qui fonctionne depuis quelques années sans gouvernement, c’est la preuve que la démocratie est inutile, que seule la providence divine tient tout le bataclan ensemble.





(...)Bref, si je réussis à écrire un best-seller, je m’installe en Belgique aussi. Au moins, je ne me serais pas néchiné pour rien. Attends-moi, Gégé, j’arrive ! 

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