Un escalier fantôme tourne
qui monte lentement en moi
il m'aura choisi pour demeure
depuis que d'autres l'ont détruit.
Sa lisse rampe de bois blond
je la sens glisser sous ma paume
sous tant de doigts joueurs d'enfants
sous la caressante prière
d'aimées, d'hommes légers de vie
ou déjà portant l'invisible
et sournois fardeau de la mort.
Moi-même je vais je m'élève
puis redescends, m'immobilise
me tenant aux aguets d'un souffle,
d'un regard, d'une voix perdus.
J'erre en vain sur les degrés absents.
Ils luisent au profond de ma nuit.
qui monte lentement en moi
il m'aura choisi pour demeure
depuis que d'autres l'ont détruit.
Sa lisse rampe de bois blond
je la sens glisser sous ma paume
sous tant de doigts joueurs d'enfants
sous la caressante prière
d'aimées, d'hommes légers de vie
ou déjà portant l'invisible
et sournois fardeau de la mort.
Moi-même je vais je m'élève
puis redescends, m'immobilise
me tenant aux aguets d'un souffle,
d'un regard, d'une voix perdus.
J'erre en vain sur les degrés absents.
Ils luisent au profond de ma nuit.
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