zondag 30 juni 2013

La vanité, une passion française ?

EDOUARD LAUNET (g.) est journaliste et critique littéraire à «Libération», où il tient la chronique «On achève bien d'imprimer». OLLIVIER POURRIOL (d.), agrégé de philosophie, est écrivain, conférencier et scénariste. Il collabore à «Marianne» et a passé la saison 2011-2012 comme chroniqueur au «Grand Journal». (©Bruno Coutier pour Le Nouvel Observateur)
EDOUARD LAUNET (g.) est journaliste et critique littéraire à «Libération», où il tient la chronique «On achève bien d'imprimer». OLLIVIER POURRIOL (d.), agrégé de philosophie, est écrivain, conférencier et scénariste. Il collabore à «Marianne» et a passé la saison 2011-2012 comme chroniqueur au «Grand Journal». (©Bruno Coutier pour Le Nouvel Observateur)
 
J'ai le sentiment que les Français ont une grande tolérance pour la vanité. Beaucoup de nos politiques ou artistes seraient perçus de manière très négative aux Etats-Unis ou en Europe du Nord. C'est un phénomène étonnant : on trouve les vaniteux désagréables, puis des gens font profession de cette vanité, et on les admire. Il faut un certain talent pour changer un défaut en atout. BHL, Van Damme ou Séguéla ont transformé le ridicule de leur personnalité en image de marque. Ils poussent le bouchon tellement loin qu'à un moment on dit: «Bravo les gars.» 

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